Friday, September 29, 2006

One of the visit in Porto-Novo (Benin)

Wednesday, September 27, 2006

Osekan during the Festival James Town

Tuesday, September 26, 2006

Mes Vacances avec Jimmy

Dimanche, 24 septembre

Je viens de terminer le ménage en me remémorant mes vacances avec Jimmy. Jim est arrivé le dimanche 10 vers 3h30 du matin, avec un retard de six heures sur le programme prévu. Je suis allée le chercher à l’aéroport d’Accra après avoir attendu son coup de téléphone me confirmant son arrivée. Après s’être reposés de cette nuit perturbée, je l’ai emmené à Osekan, un restaurant incrusté dans les rochers bordant l’Atlantique. Là, Jim a pu goûter à une première spécialité sud-ghanéenne, le banku avec un poisson tilapia grillé accompagné de piment rouge. Notre repas a été quelque peu retardé par une manifestation traditionnelle. En effet, les habitants de James Town, un quartier proche, célébraient leur festival. Ils étaient venus nourrir et abreuver leur dieu, une pierre se dressant hors de la mer à proximité et portant le nom d’Osekan, d’où l’appellation du lieu.

Ensuite, Jim et moi sommes allés à Osu, quartier branché d’Accra, à Lizzy’s plus précisément, pour boire un coup. Enfin, nous avons ponctué la soirée à l’hôtel Paloma pour prendre un dernier verre. Voilà pour le premier jour de Jimmy à Accra.

Jim, avant que tu ne quittes ma maison hier, l’électricité avait déjà été coupée. Elle n’est toujours pas revenue depuis lors et il est presque midi (la raison de la prolongation est le proprio). Le Lac Volta, que tu as seulement pu entrevoir de nuit, servant d’unique source d’électricité pour le pays, peine à se remplir en raison du manque de pluies. Il faut savoir que le Ghana vend une partie de sa production au Togo limitrophe et au Bénin voisin. Nous sommes d’ailleurs allés dans ces deux pays en partant le lundi de ton arrivée.

Lundi, 11 septembre

Après environ trois heures de route au Ghana par tro-tro – désolée pour tes pauvres jambes éprouvées dû au manque d’espace – au milieu de paysages pastoraux dénués d’habitations, nous avons atteint Aflao, ville à la frontière séparant le Ghana du Togo. J’ai rencontré quelques problèmes au passage à l’Immigration. M’étant fait dire que mon visa pour le Ghana avait expiré de six mois, j’ai été forcée de payer la coquette somme d’un million deux cents mille cedis (soit environ cent euros) afin de continuer au-delà. un Togolais nous a conduits dans sa voiture à Cotonou (Bénin) contre rémunération bien sûr. Nous nous sommes retrouvés avec juste assez d’argent pour prendre une chambre et manger le soir.

Mardi, 12 septembre

Le lendemain, nous nous sommes mis à la recherche d’une banque pour retirer des CFA. Ensuite, il a fallu que je fasse ma demande d’extension de visa à l’Immigration du Bénin. Nous avons dîné au Maquis ‘La Résidence’ avec du poulet braisé et de l’attiéké. Y trônait encadrée une photo du Président de la République française, Jacques Chirac, montrant son passage. Cotonou est une grande ville, très polluée. Le moyen de transport classique au Togo et au Bénin est la moto ou le taxi-moto, que nous avons enfourché à maintes reprises.

Nous avons pris une voiture le jour même pour aller à Porto-Novo, la capitale historique à environ quarante minutes de Cotonou. Nous avons pris une chambre à l’hôtel Donna et attendu Eric, ami béninois rencontré à Accra. Eric nous a emmené dans un lieu pour manger.

Mercredi 13 septembre

Visite du Musée Ethnographique, consacré au Vaudou (prononcé vodoun http://fr.wikipedia.org/wiki/Vaudou), en particulier à la divination par le Fa pratiquée avec un chapelet de noix (http://perso.orange.fr/africart/pages/fonsyn.htm), ainsi que du Musée Palais Royal où vécurent les rois de l’ancien royaume du Dahomey. Deux excellents guides.

Jeudi 14 septembre

En route pour Cotonou. Mon passeport m’attend à l’Immigration. Après l’avoir récupéré, nous l’apportons à l’Ambassade du Ghana afin que j’obtienne un nouveau visa d’une entrée pour retourner au Ghana. De nouveau à l’hôtel Shangai, Jim dort l’après-midi car il a de la fièvre. Sans doute une indigestion. Heureusement après quelques heures de repos, il se sent mieux et nous partons à trois sur la moto de Félicien à la plage de Fidji Rosset. La langue de sable s’étend sur une longue distance. Les environs sont encore peu développés pour le tourisme.

Vendredi, 15 septembre

Avec le même chauffeur de moto, nous nous rendons à Ouidah, ville touristique du Bénin. Nous parcourons plus de trente minutes aller-retour à trois sur l’engin. Nous sommes déçus des guides des musées que nous visitons : Le Temple des Pitons, vénérés en dieux, et le Musée d’Histoire retraçant l’influence de la culture Vaudou en Haïti, au Brésil etc. – et vice-versa – à travers l’histoire de l’esclavage.

Après être rentrés à Cotonou, bien que nos jambes aient souffert du voyage, nous empruntons encore la moto afin de récupérer mon passeport à l’ambassade. Nous employons ensuite la voiture ou le minibus – je ne me souviens plus exactement avec tous ces allers-retours – pour exécuter notre dernier voyage vers Porto-Novo. Nous sommes invités à manger chez Eric dont la maman nous a été recommandée pour la cuisine par Jessica. Avec eux, nous mangeons du maïs pillé, du poulet et de la salade. On nous sert également du vin.

Samedi 16 septembre

Nous entreprenons notre retour vers le Ghana. Tout se passe sans encombres. Rompus, nous passons tranquillement la soirée chez moi après être quand même sortis manger une pizza et une lasagne – insipide – à Pizza Inn.

Dimanche, 17 septembre

Nous allons à Next Door, un restaurant dans un cadre similairement agréable à Osekan, où se produisent des groupes musicaux. Pour souper, nous somme invités à manger de la goulache hongroise avec des amis.

Lundi 18 septembre

Jim et moi partons à Aburi, bourgade perchée sur une montagne qui héberge un jardin botanique. Enfin, nous respirons un peu de nature. On découvre même un scorpion – grahhh !

Je pense avoir la bonne idée d’emmener Jim manger le soir à Caspot mais nous sommes déçus du service. Cependant, nous y faisons la connaissance d’Ivoiriens. La dame nous conseille Jazz Tone pour continuer la soirée. Coup de cœur. Le cocktail Cosmopolitan est excellent et un ensemble musical joue du jazz dans un cadre rétro agréable. Seul hic : le programme stupide à la TV. Là, Jim et moi débattons de questions liées au développement, à la pauvreté et au caractère des Ghanéens. Décidément, nos idées divergent toujours, voire s’opposent. Mon atout est que j’ai vécu dans le contexte pendant huit mois – na !

Mardi, 19 septembre

Nous pouvons toucher encore plus près cette réalité étonnante en allant dans le centre, au marché Makola et à l’Arts Centre. Certains quartiers d’Accra sont très populeux et les gens tous intéressés/demandeurs/en besoin. Donc, nous touristes nous sentons harcelés voire envahis. Réaction normale mais une explication requière qu’on considère les conditions de vie de ces personnes – non de moindre valeur que les autres –, le contexte et qu’on s’imagine un peu à leur place et/ou issus du même environnement.


Mercredi, 20 septembre

Jour à la plage. Après trop de déceptions à Labadi Beach (laisser-aller dans l’organisation), nous allons à New Coco Beach Resort. L’hôtel avec piscine se trouve dans un quartier que j’affectionne pour une tranquillité plus grande qu’à Accra même : Teshie-Nungua, sorte de village en ville. Akwaba Guest House nous accueille en fin de journée, après une balade sur une belle plage où les déchets désolent pourtant.

Jeudi, 21 septembre

4h30 du matin : en route pour la Région Volta. Nous avons loué une voiture avec chauffeur pour la journée. On se rend à Wli, ville connue pour ses chutes d’eau. Après une balade dans la forêt, traversée de neuf petits ponts enjambant des rivières (en chemin, nous goûtons la chair autour des fèves de cacao dont la saveur fait penser au litchi), nous arrivons à une cascade. Spectacle merveilleux que cette eau se jetant du sommet du mont et arrosant le monde environnant.

Notre deuxième excursion est le Mont Afadjato (885 mètres). Quel est mon étonnement affecté lorsque je découvre que la montée est tout simplement en pente raide. On se retrouvera là-haut mais moi je vais à mon rythme. Au sommet, trempés, on reprend son souffle, on se désaltère et on admire les alentours (villages ghanéens, togolais) avant d’entamer la descente qui se révèle pas beaucoup plus facile. Après cette épreuve physique, nos palais et notre estomac accueillent vivement le fufu qui nous est servi avec une soupe appelée light soup.

Nous passons sur le retour par Akosombo, ville construite autour du barrage retenant l’un des plus grands lacs artificiels du monde - sinon le plus grand -, le Lac Volta. La nuit est tombée depuis plus d’une heure malheureusement ; ceci nous empêche d’observer l’ouvrage en détails. Cependant, en chemin, nous avons apprécié le coucher du soleil derrière les montagnes, diffusant sa couronne rayonnante aux couleurs pastels, dominante rose orangé, dans le ciel bleu lavé.

Vendredi 22 septembre

Est censé se produire une éclipse du soleil mais elle restera inaperçue à nos yeux encore fatigués de la veille. Jim m’invite au restau. Je choisis la cuisine indienne. Nous allons à Osu, chez Haveli. Plus tard, le ventre plein, on se rend au National Museum où nous observons des objets antiques et contemporains symbolisant les cultures et histoires plus généralement africaines qu’uniquement ghanéenne.

Le soir, nous nous régalons encore autour d’un repas ivoirien en compagnie de mes nouveaux voisins. Puis, avec eux, nous sortons dans une boîte appelée Tantra.

Samedi, 23 septembre

Dernier jour de Jimmy avant son retour en Europe. On va au marché de Kaneshie. Ensuite, on ira manger à Akuma Village, petit centre aéré très cool et divertissant. La vue magnifique donne sur les rochers dominant l’océan s’y brisant plus bas.

Jim veut s’acheter une boîte comme souvenir de son séjour. On va à l’Arts Centre où je demande à une connaissance qu’il nous aide à éviter l’arnaque. On ressort avec une boîte en ébène rectangulaire sur laquelle est gravée le symbole de la Foi en Dieu.

Ces vacances intenses se ponctuent quand je raccompagne Jim à l’aéroport. Il a raison de dire que "le départ est plus accueillant que l’arrivée". Cette remarque évoque une analogie très claire : l’aéroport constitue le lien entre deux mondes différents, l’Europe et l’Afrique en l’occurrence. Chaque entrée présente le monde sur lequel elle ouvre et dans lequel on pénètre, préparant à la vie qui y est jouée.

De mon côté, j’ai appris à apprécier les bons aspects de la vie africaine avec sa chaleur tant climatique qu’humaine. Je retiendrai cette phrase de Jim qui m’a dit « Tu es la meilleure Africaine européenne que je connais. » Je suis aussi la seule il est vrai.

Merci Jim d’avoir partagé avec moi ce petit bout d’expérience africaine. J’ai aussi renoué avec la Belgique de manière émouvante et plus vivante grâce à toi. Ton séjour, me semble-t-il, m’a ouvert les yeux sur des choses importantes. Il précède la phase finale de mon expérience de près d’un an au Ghana à vivre loin de ma famille et mes amis, à côtoyer les plus pauvres, à trouver une source d’inspiration pour le quotidien et l’avenir.

Tuesday, September 05, 2006

Hectic Week!

Last week was full of activities as Oxfam GB took part in a campaign, dubbed 'First Rice Week', to promote Ghanaian rice and thereby support local farmers.

One activity of the Week was the procession in the streets of Accra. It was a long march, starting from Nkrumah Circle and ending at the House of Parliament, after delivering a petition to various Ministries.

It was great to see farmers demonstrating for their rights with so much enthusiasm. Their claim that local rice is healthy must be true as they walked a long distance and danced all the way. Their fitness proved that farming is good too: women, who are the majority cultivating the land, led the group.

After this 'breathtaking' event, I had the surprise of a call by former students of Bristol University. Joe is Ghanaian and works in micro-finance for a partner organisation of Oxfam. Patrick is from Uganda and came to attend a workshop at the Kofi Annan International Peacekeeping Training Center (http://www.kaiptc.org). I enjoyed spending the evening at Paloma with them. This wrapped my day up.

Power savings

After four weeks of absence, water came back in the house. I’m wondering for how long… However, electric power has been rationed since last week because Ghana's only - or almost - source of energy, the Volta River, is dry. I hope that the rains yesterday and today will help the level to come up to a normal level... a better anyway.

Consequently, yesterday morning, I decided to bath at the office (the expression ‘bathing’ is more used in Ghana than ‘having a shower’ – now I understand why: the use of buckets is more common because of the frequent cuts in water distribution). After being dressed again, I could not open the door and stayed locked up for almost one hour! The organisation had to call a carpenter to release me. Fortunately, I had this marvellous book on sociological mindfulness with me. It was talking about an – imaginary – experiment between newborn identical twins. One twin is put in a box, in isolation of social life, whilst the other one lives normally. After 18 years, scientists can compare how they have become. Not a pleasant experience for the former, I can tell…

I'm looking forward to welcoming a friend from Belgium on Saturday. This will bring a positive change for two weeks. Meantime, I expect my neighbour, Diana, to leave back to Europe, after more than eight months spent in her native country. I will miss her. That is life: creating ties, that can be strengthened or unmade, sometimes kept... Despite distance, time and experiences.

What detail(s)?