Monday, July 31, 2006

Littering my blog

I deleted two comments which were actually appreciative of my blog but, I beg - as would quote a Ghanaian -, DO NOT POST ANY COMMERCIAL LINKS WITHOUT MY AUTHORISATION!

The net is already full of spams and easy-money-making-interested websites. Just forget about involving me in this kind of practices. I beg...

Friday, July 28, 2006

Shoemaker at night

Shoemakers, many itinerant, are plenty around Accra. At first, I saw those men walking while hitting a wooden box, wondering what their role was. Then, my neighbour told me that they are considered as a particularly deprived working category of people. I even think that there exists a celebration day for them. They can be very useful, given the bad state of roads for footwear.

Night Market (near Circle)

Thursday, July 27, 2006

Liberation

Un épisode propice est venu chasser une expérience qui avait pris trop d’emprise sur mon existence, m’empêchant de voir la multitude de possibilités offertes dans le présent et l’avenir.

Tel un appareil photos capturant les images du monde, je m’imprègne des émotions environnantes.

Je suis un réceptacle de sentiments, un prisme de sensations qui teintent mon humeur de variances. Produisant, à la différence du peintre et de sa palette aux îles colorées, un patchwork de motifs juxtaposés, parfois non-assortis.

Mon séjour au Ghana m’a renvoyée, à plusieurs reprises, dans mes souvenirs d'enfance. Récemment, ‘Village Pets’ (mini zoo) avec ses chaises pour enfants m’a rappelé l’école maternelle. Le temps s’est suspendu pour me laisser tendre l’oreille au concert des oiseaux, singes, poissons…

Je me suis sentie un moment dans la jungle… Et j’ai repris ma marche libératrice.

Ghana & Capitalism

Hier, j'ai participé à une séance de shopping dans la chambre d'une Ghanéenne dont la tante importe des vêtements, bijoux et autres d'Angleterre. Les tops sont tous à 150,000 cedis, soit $15. Ca vaut vraiment la peine par rapport aux boutiques de mon quartier où les prix sont élevés et où je ne trouve pas facilement ce qui me plaît. J'ai appris que la foire commerciale (trade fair) a lieu actuellement. J'ai envie d'y faire un tour pour voir de quoi il s'agit, vu que l'événement récolte autant d'attention. Je m'aperçois que l'argent prend une ampleur encore plus grande en Afrique. Il est flagrant de comparer le manque d'accès aux services sociaux (santé, éducation...) de certains avec l'abondance d'autres qui possèdent des maisons, voitures, portables qui véhiculent la richesse. Si le gouvernment permet de telles inégalités, je comprends mieux pourquoi la question de bonne gouvernance (good governance) est devenue centrale au développement. Les jeunes, en particulier filles, misent beaucoup sur l'apparence. Telle est surtout le cas à Accra. Il paraît qu'Abuja (Nigéria) est - j'ai envie de dire pire - davantage ahurissant avec des villas énormes contrastant avec la misère des 70% de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté défini à $1/jour. L'écart entre riches et pauvres me met mal à l'aise. La capitale le révèle trop bien. Elle est intéressante à observer cependant. Toutefois, je regrette de ne pas plonger en milieu rural où j'imagine que les habitants sont restés en quelque sorte épargnés par la sophistication et l'artificialité. Le développement du Sud du pays s'étend difficilement aux autres régions, particulièrement au Nord. On cite les responsabilités du parti au pouvoir actuellement, favorisant les populations du Sud. Les Institutions Financières Internationales (FMI, Banque Mondiale), extrêmement critiquées, ont certainement joué un rôle jusqu'à présent. Les ONGs, quant à elles, concentrent leur travail dans les régions défavorisées. Une goutte dans l'océan? Lucidement, on peut dire que leurs activités qu'il s'agisse de développement, au sens large, ou de playdoyer, campagnes, etc. sont nécessaires et obtiennent des résultats. Il est remarquable que ces agents utilisent les ficelles du capitalisme pour devenir acteur de changement.

Wednesday, July 26, 2006

After Six Months

Today, I can say I start liking my life in Ghana. Of course, I miss a lot of people (amongst family and friends) but I realise that existence is motsly about trying to please oneself. I think of discovering new horizons in West Africa (Togo, Benin, Burkina, Nigeria, Senegal, Côte d'Ivoire...) and, why not, other parts of the continent (Namibia, South Africa...). I meet so many nationalities in Ghana (from Africa, Europe, Asia, America) that it raises my interest towards the outside world. The more you do or see, the even more you wish to discover...

Last week, I attended a two-day workshop on popular mobilisation around the Economic Partnership Agreements (a very present topic in civil society's current discussions and actions) where I learnt more on the issue as well as I enjoyed participating in it. I spent good times with Senegalese and Burkinabe colleagues and partners. The second evening, we went out to the beach resort, Next Door, eat and dance; then, three of us went clubbing to Tantra.

I notice the difference in my state, probably due to the weather change: no more exhausted. I can also concentrate better, sign that I am adapting, finally, to the environment. My main concern currently is the slow internet connection, impeding on my blog, for example to post photos.

Among the tastes I miss at this moment are apple pies, steaks. It's possible to eat good meat here - A restaurant called El Gaucho serves Argentinian beef - but I can't really afford it. So, I think of those who are worse off than I, and eat/drink fruits such as pinapples, mangoes, orange juice...

Thursday, July 20, 2006

Make Trade Fair


Tel est le thème de cette fin de semaine puisque, comme je l'ai mentionné - en anglais - , un atelier de deux jours commence demain sur les APEs (Accords de Partenariat Economique). Pour l'occasion, divers membres du personnel d'Oxfam (GB, America, Novib, Intermon) se rencontrent à Accra et dans ce même bureau d'où je vous écris en ce moment.

Dans le même registre, j'ai rencontré ce matin une Belge qui travaille pour Oxfam Belgique, plus précisèment Wereldwinkels (Magasins du Monde). Elle est venue visiter une coopérative de cacao, Kuapa Kokoo, comptant plus de 30000 membres producteurs notamment de chocolat équitable (disponible dans tous les bons magasins). Outre une discussion intéressante, elle nous a offert ce mélange en provenance du Cameroun, de l'Ouganda, d'Ethiopie et de Tanzanie. Même s'il se nomme 'Africa', ce café moulu constitue un produit exotique au Ghana, où le café instantané Nestlé est roi!

Wednesday, July 19, 2006

Google Searches

Sans le vouloir, mon nom est à présent associé au programme Oxfam GB au Ghana (je vais sans doute augmenter les probabilités par ce message).

I just met two ladies, one working for Oxfam Intermon, the other for Oxfam Novib, who arrived in Accra for a workshop held Friday and Saturday on EPAs (Economic Partnership Agreements). The later, after I introduced myself, told that she saw my 'website' by searching 'OGB Ghana'. We laughed.

I checked: my blog appears first in the results out of 635; when typing 'Oxfam Great Britain Ghana', it comes fourth out of 148,000.

Am I getting famous? I find two obvious reasons for the situation:
1. There is no official website Oxfam Ghana to compete with my blog;
2. Google is linked to Blogspot, thus promoting everyone's blog.

The immediate consequence for me is that I will have to improve on the content and form of my blog, assuming that anybody can easily consult it. I already tried my best to share my experience with relatives, friends and the average people. This discovery means that recruiters could also make their judgement. I knew a blog would be a useful tool for advertisement!!!

Le type africain

Certains semblent trouver que je n'en dis pas assez sur ma vie relationnelle, en particulier avec la gente masculine. Il est vrai que j'ai affiché plus de pudeur durant mon expérience ghanéenne que les épisodes précédents en Angleterre. Il faut avouer que ces derniers m'ont appris l'importance de mesurer mes actes et mes mots... Mes sentiments aussi je pense.

Je décrirais 'le type africain' - en généralisant évidemment et en comparant avec 'le type européen' - de la façon suivante. D'abord, il faut savoir que les Ghanéens - délimitons mon explication aux frontières du pays puisque je n'en suis pas encore sortie - éprouvent parfois un resentiment à l'égard des femmes de leur pays: selon eux, elles ne courent qu'après l'argent. Donc, ils apprécient les femmes blanches qu'ils croient plus sincères. Les Africains ne se privent pas de flatter les femmes, contrairement à leurs homologues européens, en leur répétant qu'elles sont belles et surtout en les convaincant. Les Africains accordent moins d'attention à la ligne des femmes. D'ailleurs, les formes sont très bien accueillies. Les Africains se débrouillent aussi très bien pour danser en duo.

Ensuite, vous demanderez si je suis convertie à leur charme. Pas complètement, la question qui rebutte est toujours de savoir si une femme est mariée. Je finis par dire que mon mari va me rendre visite. Dans une société très religieuse et certes traditionnelle, le mariage est sacré. Fonder une famille est presque incontournable. Toutefois, je me demande où se situe la ligne de démarcation entre solennité et humour car c'est, bien connu, les Ghanéens aiment s'amuser en taquinant les autres. Ainsi, il n'est pas rare d'entendre les hommes - jeunes, vieux - appeler plusieurs femmes 'my wife'. Signe peut-être que la bi- et polygamie est socialement acceptée.

Tuesday, July 18, 2006

Abject comportement

Depuis mon retour à Accra (jeudi), la maison que j'occupe est plongée dans l'obscurité la nuit tombée (c'est-à-dire dès 18h30) au milieu du tout Dzorwulu (le quartier) éclairé. Les rumeurs disent que le propriétaire doit une ancienne facture d'éclectricité d'un montant équivalent à plus de 5000 euros, qu'il aurait malgré tout partiellement remboursée laissant une dette maintenant de plus de 1000 euros. Il faut savoir que les locataires actuels prépayent la consommation d'électricité en achetant des unités. Nous sommes donc victimes injustement des malversations d'un individu qui a prouvé à maintes reprises son appât du gain et égoïsme.

Un véhicule des eaux vient également régulièrement couper la distribution mais le propriétaire sait comment la restaurer. Malheureusement, les échos semblent confirmer les abus d'autres propriétaires et d'agents immobiliers - peut-être même de mèche. Par exemple, dans mon contrat de location, il est stipulé que le proprio me fournira une table, ce qui, malgré mes rappels, ne s'est jamais produit. Je m'estime cependant heureuse en comparaison avec ces personnes dont il a récolté l'argent (généralement un an d'avance!) sans leur donner une chambre ou en demandant qu'elles s'en aillent sans leur rembourser un centime. Cette situation équivaut à la dominance du plus fort, réduisant souvent le plus faible au silence...

Wednesday, July 12, 2006

Ghana & the G8

Less than three days from the start of the G8 Summit in St Petersburg, Russia, I was looking for some information and found this article on the BBC website about Ghana and its dependence on aid. It seeked to analyse whether G8's pledge last year at Gleneagles, Scotland, made any difference for the country. The conclusion states that more than aid, it is (fair) trade that Ghanaians are demanding.

http://news.bbc.co.uk/1/hi/business/5071320.stm

Tuesday, July 11, 2006

Live Africa

Live Africa is a blog recently added to my links. It's about experiencing life and work in Ghana. It's in English, very interesting and displaying many pictures. I think it's from where everybody visiting the country of Black Star should start.

Northern House of Chieves

Drumers, women carrying food on their heads and many more people gathered around the Northern House of Chieves to welcome the Dagomba King attending a meeting with the Paramount Chieves of the Northern Region. Standing there was me, who saw the King's arrival and snapped his face although I wasn't sure to recognise him except that there is always an umbrella above him. I noticed that people look him up like a god on earth. People tried to force their way inside the house but the police pushed them back so I got squeezed. Not a pleasant moment actually, so I preferred to leave the place.

Monday, July 10, 2006

Six Weeks in Ghana!

It's Summer in Europe - I was told - while I'm supposed to discover what the Ghanaians call their Winter (rainy season). Tamale (Northern Region), however, looks as dry as ever and rain is not falling enough for the rice and maize, among others, to grow. Indeed, here, there is no sufficient irrigation to sustain agriculture.

La semaine dernière a été dépaysante et culturelle. De Tamale à Bolgatanga (Région Supérieure de l'Est) et Wa (Région Supérieure de l'Ouest), sur des pistes accidentées et poussiéreuses, le long des plantations où les paysan(ne)s travaillent à la main, j'ai parcouru en voiture un voyage qui m'a fait réalisé la complexité du développement en pratique.

Je regrette, en voyage officiel, de ne pas avoir l'occasion de m'arrêter et d'observer autant que je le souhaiterais. Par exemple, aux alentours de Bolga, des gens récoltent de l'or et le village de Tongo célèbre pour son tombeau. En outre, les villages bordant la route sont vraiment impressionnants car éloignés du modernisme omniprésent à Accra.

Wa semble la plus défavorisée des grandes villes. Un soir, après avoir marché dans les rues de la capitale de la Région, je me suis assise à la 'terrasse' d'un 'café' (drinking spot) où des jeunes garçons m'ont approchée en me disant qu'ils avaient faim. J'ai prétendu ne pas comprendre l'anglais. Ils se sont assis à ma table et m'ont montré tant de courtoisie que j'ai fini par commander du banku pour nous tous (5 ou 6 personnes mais seulement un peu plus de 20,000 cedis, soit $2). En revanche, j'ai seulement touché une fois à la nourriture car c'était froid. Par contre, mes 'invités' ont englouti le tout. Ils m'ont accompagnés sur le chemin de l'hôtel et nous nous sommes dit aurevoir.

Avant le retour de Wa, j'ai pu vivre l'expérience de funérailles traditionnelles. Cette fois, la plupart des personnes - présentes en masse - paraissent célébrer. La cérémonie avait commencé la veille sur la propriété des enfants du défunt, installé en hauteur à l'ombre d'un parasol, au pied duquel venaient se recueillir les gens. J'ai jeté des pièces de monnaie par-ci par-là pour suivre la tradition. Il est aussi d'usage d'apporter des boissons à la famille pour servir le grand nombre de participants. Le défunt allait être enterré le soir à l'emplacement de la propriété où se trouvaient déjà des tombes.

Autre phénomène culturel: le Roi Dagomba, c'est-à-dire le chef traditionnel reignant sur Tamale et ses environs, a quitté sa résidence à Yendi temporairement pour rendre visite à Tamale. Il a récemment été intrônisé pour succéder à son père dont on a enterré la dépouille des années après sa décapitation. Cet acte a illustré l'absurdité d'un conflit, hissé à son paroxysme, entre deux clans rivaux. A présent, les choses semblent avoir regagné leur calme et Ya Na repose enfin...

Quant à moi, demain marquera les six mois de mon arrivée au Ghana. il me reste cinq mois pour effectuer les visites et activités qui feront de mon séjour une expérience plus inoubliable. Plusieurs mois dont deux semaines seront passées avec un visiteur, ami de Belgique.