Tuesday, May 30, 2006

Ups & Downs

Quatre mois de vécu au Ghana paraissent suffisants pour effectuer une ébauche d’évaluation. Le fait de consigner précieusement et si possible régulièrement l’évolution des événements, voire mes impressions, contribue à l'analyse.

Les ‘ups’ du séjour se résument à mon esprit d’ouverture vis-à-vis de l’étranger. Dès le début, je me suis mise à goûter aux plats locaux, j’ai appris quelques mots basiques en twi, langue vernaculaire.

Les ‘downs’

A première vue, Accra est comme toutes les capitales occidentales. On y trouve des endroits variés pour sortir et se divertir, pour pratiquer les loisirs. A y regarder mieux, la description requière quelques nuances. C’est peut-être justement là qu’on réalise qu’on se trouve dans un pays à faible revenu (http://www.oecd.org/dataoecd/43/51/35832713.pdf). Ce que j’entends par là est qu’il y a moyen d’identifier des points faibles à chaque lieu, situation.

Le moyen de transport le plus commun et moins cher que le taxi –les chauffeurs demandent beaucoup plus pour une course aux ‘obrownies’/Blancs/touristes (tous se valent selon eux) – est le tro-tro, minibus ramassant les gens sur le trajet. J’opte pour ce moyen dès que je peux puisque la différence de tarifs avec les taxis est vraiment non-négligeable (par exemple, 5000 cedis au lieu de 20 000 au minimum). Il faut bien sûr se renseigner pour connaître les points d’arrêt et la direction que suivent les tro. Il y a toujours un ‘mate’, sorte de convoyeur, récoltant l’argent des passagers et criant la destination et les arrêts. Les tro-tro sont plutôt fréquents, parfois trop nombreux se rendant à la même destination ; du coup, ils ne rencontrent plus de passagers que leurs homologues ont déjà ramassés. Pour descendre, il faut indiquer au ‘mate’ l’endroit en l’énonçant si c’est possible ou simplement en disant ‘bus stop’. Il arrive souvent qu’il faille déranger du monde pour se frayer un chemin vers la porte coulissante, surtout si l’on est assis(e) au fond. L’avantage du tro-tro est qu’il véhicule l’image des gens ordinaires, épargnant ainsi les demandes des mendiants stationnant aux carrefours.

A la station des tro-tro ‘37’ près de l’hôpital du même nom – on dit que les nombreuses chauves-souris s’y sont un jour rassemblées pour assister à l’enterrement d’un chef traditionnel –, il est possible de prendre un ‘shared taxi’ (taxi partagé) se rendant dans un même quartier d’Accra. Plus confortable mais moins cher que le taxi ‘drop in’ (‘patrouillant’ dans les rues à la recherche d’individus pour les conduire jusqu’à leur destination), il est aussi plus pratique que le tro lorsque la destination souhaitée s’éloigne du parcours de ce dernier : plus flexible donc.

Accès payant

L’accès à la plage la plus connue à Accra, Labadi Beach, est payant : 5000 cedis les jours de la semaine, 15 000 les jours de congé, 20 000 le week-end. Les vendeurs– d’objets artisanaux, de lunettes de soleil, etc. – sont capables d’insister lourdement auprès des touristes pour vendre ou vernir les ongles. Pour résumer, je dirais que si l’on cherche la quiétude et le répit, Labadi n’est pas l’endroit idéal. Au contraire, c’est une plage animée, avec même des troupes de danseurs, d’acrobates, de prestidigitateurs – enfin j’espère car ils avalent des débris de verre pour épater le public.

Personnellement, je trouve – et je ne suis bien sûr pas la seule à le penser – que le coût de la vie – la nourriture, l’eau minérale, le logement, etc. – est assez élevé à Accra. C’est sans parler du divertissement comme l’entrée de certaines discothèques. Un Ghanéen rencontré à l’Université de Bristol a été choqué par la croissance des prix entre son départ et son retour un an et demi plus tard. Le Ghana s’est vu félicité cette année pour un taux d’inflation – exceptionnel – à un chiffre !

Evidemment, tout est relatif et dépend des ressources, mais aussi du mode de vie, de chacun. Les modes de vie des expatriés sont différents de ceux de la majorité des Ghanéens. En tant que volontaire, j’estime me situer entre les deux extrêmes puisque je gagne plus qu’un(e) travailleur(-euse) ghanéen(e) tel(le) qu’un(e) homme/femme d’entretien. Cette inégalité ne choque pas tout le monde à entendre les propos de certains étrangers.

Les boutiques chics et branchées – chères comme en Occident – contrastent avec les vendeurs ambulants trimballant vêtements et chaussures de seconde main pour lesquels il convient de marchander. Entre les deux, il y a les magasins – épiceries, confection, vêtements et chaussures de seconde main – hébergés dans des conteneurs. Au niveau ‘inférieur’ les échoppes présentent des fruits, légumes et autres marchandises. Largement, la nourriture est vendue sur la rue. Les biens à portée de tous sont similaires, voire identiques, et assez grossiers. Au marché, on trouve une multitude de femmes vendant les mêmes produits ; seul le prix, après marchandage, pourra les distinguer.

Non-droit des consommateurs

Ces caractéristiques liées aux prestations de services et à la consommation de biens semblent provenir du fait que le Ghana appartient à la catégorie des pays ‘en voie de développement’. Cependant, ayant ouvert ses frontières – entre autres en raison des conditions de prêts imposées par les institutions financières internationales (IFIs) –, des compagnies étrangères, telles que des opérateurs de télécommunications (par exemple Alcatel), fournissent des biens et services qualitativement comparables à ceux des pays développés au bénéfice de la couche de population la plus favorisée.

Je ne peux, par économie de temps et d’espace, bien sûr pas aborder plus de sujets en détails. Les besoins de la société sont les mêmes partout: la santé, l’éducation, le logement, le travail, etc. mais il me semble que les enjeux sont davantage cruciaux dans des pays comme le Ghana. Considérons l’emploi : l’économie informelle définie comme ‘travail indépendant dans des petites entreprises non-enregistrées et emploi salarié dans des jobs non-régularisés et non-protégés’ (http://www.wiego.org/news/events/ghana.php) emploie environ 90 % de la force de travail au Ghana (http://www.gepatu.org/docs/ORGANISING.doc). Les IFIs ont ici aussi joué un rôle important en imposant, en échange des prêts, que le gouvernement 1) privatise les industries nationales – ce qui a causé des licenciements de masse – et 2) réduise les dépenses publiques, c’est-à-dire qu’il mette fin à l’assistance sociale. (http://www.waronwant.org/?lid=12140) A cause du remboursement de la dette, les Etats endettés sont tenus de reverser le moindre revenu aux donateurs au lieu d’investir sérieusement dans les capacités de développement, qui rappelons-le est censé être avant tout un progrès, pas seulement économique mais aussi social, au bénéfice des êtres humains. Cercle vicieux, donc, dans lequel sont pris les pays dépendants des fonds internationaux, même de la prétendue aide internationale (lire l'article en ligne du Monde Diplo pour une généalogie de l'aide http://www.monde-diplomatique.fr/2004/09/SOGGE/11433).

Le désengagement du gouvernement a sans doute contribué à l’émergence et l’expansion des initiatives non-gouvernementales. Toutefois, l’échelle à laquelle opère le secteur privé est limité et ne permet pas d’atteindre l’entièreté de la population. Donc, des inégalités se créent et se perpétuent.

Précarité des producteurs

Dans ma description, je ne sors pas non plus du cadre circonscrit de la capitale. Les populations sont plus désavantagées dans les régions rurales et dans le Nord où le secteur dominant est l’agriculture. Celle-ci n’est pas capable de rivaliser sur les marchés intérieurs avec les importations. Les gouvernements des pays exportateurs – d’Europe, des Etats-Unis –distribuent des subsides faramineux à leurs fermiers qui surproduisent et vendent ensuite sur les marchés extérieurs à prix cassés.

En conclusion, ce papier relate avant tout mon appréciation des conditions de vie à Accra. Il allie malgré tout mon expérience personnelle à certaines informations du web. Le portrait que je trace est un fragment de l’image plus complète dont moi-même je dispose en réalité. Il est difficile de partager toutes les idées au regard de trois pages déjà bien remplies. L’essentiel est que face aux difficultés éprouvées par la grande majorité des locaux, mes propres défis se sont éclipsés. Le sujet s’est détourné – de ce qui au départ dans mon esprit allait expliquer les ennuis auxquels je suis confrontée – vers l’essence du Ghana.. J’aimerais continuer mes investigations pour tenter d’approcher davantage la situation de ce pays. Tâche ardue à chaque fois mais pas impossible.

Tuesday, May 23, 2006

Fresh!

Le Ghana fait doucement son entrée dans la saison des pluies. Je penserais qu'on y est déjà mais, selon les Ghanéens, on s'en approche seulement. Il s'agit d'un changement tellement soudain que la situation requiert une nouvelle adaptation. Franchement, je ne savais pas à quoi m'attendre: la température diminue brusquement quand le soleil est caché. La fréquence et l'intensité des pluies (environ tous les deux-trois jours) devrait s'accroîtrent prochainement.

Ghana is slowly entering the rainy season. It rains quite often now and the temperature is falling. When the sun is hidden, it feels like I am in summery Europe. Finished times at the beach? I still need to perfect my suntan!

DERNIERES NOUVELLES DU GHANA:
J'ai rencontré un Belge de Péruwelz, donc originaire de la même région que moi. C'est arrivé lorsque j'attendais une amie au comptoir d'un bar indien 'Bywels' à Osu. Le barman, se souvenant que je viens de Belgique, crie en direction de l'homme qu'il a une 'compatriot'. Le gars fait le tour du comptoir pour venir me saluer. Je pense bien sûr qu'il va commencer à parler en néerlandais. Pas de chance: il me demande 'Where do you come from?'. Ménageant le suspense, je réponds 'Belgium'; alors, il demande encore 'which town?'. Je réponds enfin 'Tournai'. L'homme est intéressé car il vient du même 'coin'. Très chaleureux - en bon Wallon -, il me parle un peu de lui. Il a d'abord vécu en Grande-Bretagne (il a étudié à Londres). Il est au Ghana pour trois ans, si j'ai bien compris, et travaille à Tema, la ville portuaire, où il s'occupe de chargement/déchargement. Il a une liste de tous les Belges d'Accra. Il est content d'avoir trouvé une autre Belge francophone: le troisième Wallon a quitté le pays récemment; les autres Belges, bien que plutôt nombreux, sont tous flamands.

LATEST NEWS:
Jessica, a friend met in Bristol, will visit Accra at the beginning of June! We will probably meet with another former student from Bristol Uni, Joe who is Ghanaian - I already met him once here not a long time ago. Jessica is currently working for the UN in Côte d'Ivoire. After spending one and a half year in England, Joe reintegrated his organisation doing microfinance.

Talking about visits to Ghana, this link refers to the Ghanaian trip of a German film star - who played in 'Love Actually': http://www.oxfam.de/a_611_presse.asp?id=192.
It's in German but there are pictures which don't need a particular language.

Qui aurait cru que travailler comme volontaire internationale pour Oxfam me ferait approcher des célébrités? C'est parce que l'actrice s'est associée à la campagne pour un commerce équitable 'Make Trade Fair'. Elle a ainsi succédé à Chris Martin de Cold Play et June Sarpong, presentatrice sur Channel 4 (UK), déjà venus au Ghana. Le lien direct vers les photos de sa visite est le suivant: http://www.oxfam.de/a_galerie.asp?id=26.

Bien que le téléchargement des photos demande un certain temps - à moins de posséder une connection adaptée -, vous pourrez m'apercevoir sur deux photos. Vous verrez surtout des Ghanéens qui, malgré le labeur et la joie de vivre, subissent les assauts des importations de produits tels que le riz et les conserves de sauce tomate - la tomate étant un ingrédient de base de la cuisine ghanéenne. A la racine du problème: les politiques de libéralisation extrême poursuivies par le Gouvernement sous l'influence des Institutions Financières Internationales. Le bilan pour les pauvres/vulnérables: un désastre pour les petits agriculteurs et producteurs locaux (de riz, de tomates), incapables de concurrencer ces produits étrangers (d'Europe, des USA) subsidiés et vendus en dessous de leur prix de production.

COMING UP: Mes 'ups and downs' au Ghana

En attendant, profitez bien du printemps qui pointe le bout du nez

Monday, May 15, 2006

White Sands (about 1h drive from Accra)

Une Belge au Ghana

Quand je vous disais que la Belgique s’est invitée au menu des news diffusées au Ghana. Dans le Daily Graphic d’aujourd’hui (12/05/06), on peut lire à la Une que « la Belgique félicite le Ghana ». Malheureusement, cette information est introuvable sur le site internet du quotidien qui ne répertorie que les principaux titres.

L’article m’apprend qu’il existe un ambassadeur du Ghana, Mr Willy De Buck, qui a visité le pays dans le but d’évaluer le progrès du travail financé par le gouvernement belge (à noter que l’adjectif ‘belge’ est erronément traduit dans l’article par ‘Belgiam’ !).

L’ambassadeur a souligné qu’« il y a une bonne performance sur le front économique et un bon climat pour les affaires au Ghana. Je suis emballé par la croissance de l’économie. Mr De Buck a dit que le commerce bilatéral entre le Ghana et la Belgique s’accroît et a exprimé l’espoir qu’il sera davantage renforcé. »

Du côté ghanéen, on a loué le gouvernement belge pour le financement d’un projet hydraulique ‘Koforidua Water Project’.

Plus loin un autre article titre « Le Ghana, la Belgique signent un pacte de prêt ». L’accord concerne un peu plus de 6 millions d’euros destinés à rénover le port de pêche d’Elmina et le Lagon Benya. La signature intervient dans la seconde phase d’un contrat s’élevant au total à plus de 12 millions d’euros.

Cette fois, Mr de Buck est cité en tant que Consul Honoraire, ce qui, selon moi, sonne plus juste étant donné qu’il n’y a pas d’ambassade belge au Ghana mais un consulat. Les travaux de réhabilitation consisteront notamment à draguer afin de préserver le statut du lagon ainsi que l’héritage culturel, social et économique de la communauté locale.

Le Ministre des Finances ghanéen a indiqué que l’assistance économique bilatérale en provenance de la Belgique a été ascendante depuis 2004. Il a dit que le gouvernement belge a fourni de l’aide au Ghana dans les secteurs de la santé et des transports, et ajouté que l’action aurait en retour un effet positif sur l’environnement et le développement touristique dans la région.

Enfin, il semble que conformément à ma remarque sur l’état des voies de circulation d’Accra (voir message précédent), le gouvernement belge focalisera davantage son assistance sur l’amélioration du secteur routier.

Friday, May 12, 2006

Allô le Ghana, Ici Bristol

J'ai reçu le coup de téléphone de Pascal, ami de Bristol. On est restés, semble-t-il, presque une heure à converser comme si nous étions dans la même ville. Comme quoi, il existe des moyens peu coûteux et efficaces de téléphoner entre continents.

Pascal m'a donné quelques nouvelles de la ville anglaise: les aménagements urbains, les gens du Ghana et d'ailleurs qu'il rencontre. A chaque nom de lieu qu'il prononça, une image m'apparut directement qui prouve que la ville m'est bien connue.

En parcourant Accra d'un point à l'autre à deux reprises et en tro-tro, j'ai éprouvé la satisfaction de commencer à connaître la ville et surtout pouvoir me déplacer par moi-même. J'imagine que, bien que les différences de taille et facilités de transports sont flagrantes entre Bristol et la capitale ghanéenne, j'acquérai une connaissance similaire. De plus, l'évolution d'Accra semble plus encore inévitable si l'on considère seulement que de nombreuses routes restent à construire. Des individuels entreprennent ce travail qui est plutôt d'intérêt public.

J'entends aussi parler de la Belgique: des faits divers, mais aussi un investissement qui a l'air important dont j'aimerais en savoir plus prochainement.

Zen (on the river side at Ada Foa)

Thursday, May 11, 2006

'Photo volée' (Kwame Nkrumak Memorial Park)


Pionnier de l'indépendance et premier Président du Ghana

Non, je n'ai pas changé... (Dutch Hotel)

Sunset near the Sea (Ada Foa)


On the right, there's a village and the hut where I slept is not too far.

View of the Ocean at Ada Foa

Four Months, Such a Long Time Indeed!

Sorry pour cette absence de longue date! Même avec la meilleure volonté, il faut ajouter la patience pour parvenir sur cette page d'où je vous écris. Pour dire la vérité, je suis passée par des périodes de doute, déprime, stress, découragement. Me voilà plus positive à présent.

Pour commencer, j'ai décidé de ne pas écrire trop en détails sur mon expérience professionnelle, car je suis consciente de la responsabilité de publier certaines informations qui n'ont pas été soumises pour approbation au préalable.

Je préfère m'en tenir aux aspects plus généraux de ma vie au Ghana. Au niveau de l'adaptation d'abord. Je réalise que quatre mois n'ont pas été trop long pour prendre conscience de l'énorme changement de mode de vie et relever les défis.

En matière de nourriture, les plats locaux me conviennent assez bien puisqu'ils se consomment rapidement quand on a très faim. Les préparer moi-même relève d'une autre histoire!

Je suis passée par les phases de températures les plus chaudes selon moi. Il semble qu'on soit entrés dans la saison des pluies avec deux pluies tombées dimanche et mercredi, un ciel à nouveau couvert ce jeudi et une température plus douce. Il faut dire que le fait de ne pas disposer de la climatisation dans mon studio m'a endurcie à ce niveau-là. Je n'ai même pas peur de la chaleur réputée du Nord!

J'ai quelques photos à poster pour le régal des yeux qui sont souvent entourés de brouillard. Je voudrais me résoudre à porter mon appareil photos en bandoulière afin de tirer des clichés du quotidien pour montrer ce que l'Afrique a à offrir comme dépaysement.

Je crois que le plus difficile jusqu'à présent a été d'accepter de consacrer plus de temps au travail qu'à mon agenda personnel, tel que le suivi de mon blog. Comme dans l'expression usuelle, il convient d'allier plaisir et travail - même si c'est plus souvent le second qui domine l'autre - mais surtout trouver un équilibre et essayer de se détendre. Après tout, la vie est trop courte pour ne pas en profiter et une année assez longue pour explorer une multitude de possibilités.

L'Afrique et le volontariat ont en tout cas le mérite de rééchelonner mes priorités tout en me motivant à donner le meilleur. L'expérience semble avoir des vertus extériorisantes sans de recours excessif à l'alcool. Elle a également une action apaisante car j'apprends à connaître les limites de mon corps et économiser mes resources.

Je terminerai par cette phrase à laquelle j'adhère: "Si un voyage autour du monde change ne serait-ce qu'une seule chose en vous, c'est sans nul doute le regard que vous portez sur votre propre mode de vie. L'habitude du confort a fait de nous des enfants gâtés. Dans nos pays dévelopés, un grand nombre de biens et services sont à simple portée de main." (80 Hommes pour changer le monde)

L'histoire continue en notant qu'un tiers de la population mondiale n'a pas encore les moyens de se payer l'électricité.